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Fiche de présentation Keith Raito Nom & Prénom : Raito Keith ( à prononcer Kiss ) Son Surnom : Aucun connu par lui-même Age : 16 ans Type : (Vocaloïd ou Humain) Humain Sexe : Masculin Orientation Sexuelle : Hétéro Activité : Etudiant en terminale _________ Impression du forum : Très joli certes, même très coloré. Mais un défaut important d'une relecture dans les sujets principaux comme le règlement ou le message de bienvenue. Comment nous a tu connu :Tsubakusa qui me harcèle depuis un petit bout de temps. Qui m'a fait l'avatar et a écrit Keitha au lieu de Keith.. Code du réglement :

Description physique
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Il était damné, conviction inexorable. Il avait conservé la marque de l'hérétique sur ses pupilles d'un rouge intense. Le sang baignait dans son regard de démon. Atteint d'un albinisme partiel qui ne toucha que sa peau et ses yeux, il avait la peau de l'enfant chétif qui se broie dans le noir. Son regard si profond, c'est triste de ne pouvoir qu'y lire l'ignominie et la mélancolie. Grand froid de désarroi dans ses grand yeux en amande - plus en longueur qu'en largeur, il a les iris du fourbe -, aura sombre par la seule force de ses cils drus et longs contournant avec beauté ses yeux, obscurcissant la lumière, noircissant le blanc afin que de son regard on ne note que l'horreur, le sang et l'ombre, la malédiction des renégats qui se perdent dans leur folie. Il le voyait tout ceci, dans les vanités du miroir : aucune raison d'exister. Il exécrait ses yeux signe de l'appartenance dissemblable au stéréotype humain que ceux-ci même avaient créé. Sa main serrée, poing fermé, n'hésitant pas à planter ses ongles dans sa chair - plaisir presque masochiste -, pression carabiné avant d'éclater son reflet en vulgaires morceaux de narcissisme, le liquide vital dégoulinant des pores de ses mains à l'image de ses yeux, répulsion impulsive. Il ne le supportait plus, il était sans aucun doute l'équivalent de Narcisse physiquement aux yeux de l'homme, mais lui, même pas sur d'être un homme, il déplorait l'image saugrenue que lui renvoyait son image dans le miroir. Il l'avait brisé comme il émiettait chacune des particules de son âme.

Sa peau laiteuse, cadavérique dans sa souffrance malencontreuse. Teint blafard, celui d'un fantôme sans doutes, le misérable qui se mure dans ses lubies nihilistes. D'une teinte presque violine dans ses accès maladifs. Des lèvres exsangues, la supérieure plus fine que l'inférieure. Une petite teinte rosée pointait sur l'amorce de ses lèvres, androgyne sans l'être vraiment. On avait donné une forme si affreuse à la beauté, si bien qu'il en fut son substitut. L'éphèbe représentait la fragilité même dans son aspect le plus resplendissant et pourtant l'hémorragie du sentiment de protection implosait dans son petit corps - juste assez grand pour ne pas trop l'être. Son aspect frêle de jeune adolescent argumente l'impression que le seul contact le briserait en mille morceau, s'éparpillant en vulgaires morceaux de lui-même, se décomposant misérablement. Son aspect en revanche fort et glacial ne permet pas aux interlocuteurs de se permettre l’expérience.
Ses mains frêles, fruit de son albinisme était à l'image du protagoniste : blanche comme la nacre, relief montagnard bleutée sur ses mains chargées du liquide de vie. Fine, presque égale à son comparse squelettique, il n'en reste pas moins l'adonis de ces demoiselles. Ongles translucides et mal soigné pour marquer le peu d'importance qu'il occupait à son physique.

Son visage stoïque absorbait la médisance, celle qu'il croyait générer envers les autres mais qu'il provoquait sur lui-même. Des traits soignés, d'une douceur exquise qui ne cachait pourtant pas sa nature d'insomniaque torturé, des cernes bleutées approfondissant son côté apathique. On pouvait s'amuser à lui compter ses défauts - évidemment il était comme tout le monde, un humain -, mais chacun de ses défauts se noyaient dans des qualités physiques de coqueluche de l’esthétisme. Visage quiet qui ne semble pourtant pas absent des mimiques superflus de l'humain : sourire, voir pleurer, que sais-je encore de ses capacités à imiter le ridicule ? Il souriait, et aussi bien que cette hypocrisie s'affichait sur son visage, elle tenait plus du rictus narquois que de la joie impulsive. Peut-être était-t-il là son défaut ? Trop vrai pour être vrai, crédibilité assassiné par le cohérence du jeu d'acteur. Il en résultait que toute cette mascarade ne l'ait jamais rendu aussi beau, le visage de l'adolescent semi américain - yeux par ailleurs non bridés -, nez droit, lèvres fines, grand yeux ravageur. Charme assassin au tempérament tout aussi meurtrier.

Cependant une allure élancée, peut-être trop maigre pour une proportion en muscle insuffisante, attenant avec difficulté le mètre soixante-quinze. Il se meut dans un IMC trop faible, état fébrile qui ne saura que se contenter de vulgaires disettes. Son corps mutilé, estropié, il l'aura bien fait souffrir.
Se vêtant toujours d'une absence ou d'un trop plein de couleur : en l’occurrence de noir et de blanc, on peut cependant lui octroyer des teintes de rouges, pourpre à bordeaux, parfois brune mais jamais d'autre couleur. Il en désespérerait.

Des cheveux hirsutes, le rendant plus cruel aux yeux des autres, châtain comparable à un noir vif, il ne se coiffe pas. Tignasse rebelle, des épis mesquins. Indifférence totale, lui donnant un côté plus propice à briser les règles sous ses bottes. Aucune frisure dans ceux-ci, ni de gras, ni de sec, cheveux à l'image de Keith. Rendu rêche cependant par son obsession à vouloir rester décoiffé, quelques mèches pendant au milieu de son visage, entre ses yeux. Amer douceur dans ses cheveux qui en auraient rendu jaloux plus d'un, mais qui en abstient certain de l'approcher.

On pourrait supposer que sa voix est magnifique, à vrai dire il ne lève jamais la main en cours. Ne parlant que lorsqu'on l'interroge, refusant de chanter dans une école où la principale caractéristique des androïdes est le chant. Il conserve cependant une voix chaude contrastant avec son esprit froid.

Description du caractère
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Il refusait de parler. Il le savait trop, chacun de ses mots ressortaient comme des serpents ou des crapauds, araignées venimeuses de sa bouche. Il aurait voulu être muet pour ne plus débiter autant d'absurdité. Sa condition d'être humain qu'il méprisait à s'en démolir intérieurement l'avait contraint à abréger ses paroles à de simples mots sobres et brefs. Actions velléités par sa condition de bourreau de sa propre vie. Misérable dans ses accès de folie. On en contemplait un air stoïque, haine combustible qui le dévorait intérieurement sans que personne ne s'en rende compte. Il se murait dans la bulle de la solitude, arrachant le bras de celui qui chercherait à y entrer pour savourer le plaisir de la folie. Désaxé de nature, impuissant face à sa condition et alors que certains se délectent d'une jouissance exécrable en détruisant volontairement leur corps - drogue, alcool, cigarette et qu'en sais-je -, il avait apprit à puiser ces petites douceurs dans quelque chose de plus douloureux mais invisible à l'oeil humain, plaisir masochiste n'attaquant que sa force mentale.

Il les haït. Ceux qui aiment, ceux qui jouent, ceux qui rient... ceux qui vivent ? Maudissant tout ceux qui semblent être doté du don divin de vie. Haine belliqueuse, provocation amer, il prend un malin plaisir à les faire souffrir, ceux qui l'auront damné par leur simple existence. Se servant de l'atout le plus déplorable, beauté chimérique, l'éphèbe qui attire les jeunettes et rend jaloux les laiderons. Combat oscillant entre une jalousie âcre et un pêché attractif. Car au final, c'est lui qui paye le plus son rebut des autres. Ils le haïssent, eux-même le font souffrir par quelconques atrocités verbales, l'obligeant à se fondre dans l'isolement. C'est ça, sa jubilation : plaisir masochiste de se faire haïr. Toute sa haine contenue dans son simple corps fébrile d'adolescent ne servant pas à le satisfaire il vole la rage des autres, payant ainsi son mal-être, se punissant d'une vie trop difforme.

Qu'ils soient adulte ou adolescent, il s'en moquait bien, mais son statut de jeune étudiant à l'académie le contraignait à respecter les aînés - ou du moins, faire semblant. Il consacrait à cela une bonne partie de son avenir, sautant même une classe par son esprit perspicace ; consacrant tout le reste à le détruire. Il la connaissait très bien sa vie : futile, sans intérêt, identique que les autres. Il travaillerait, aurait une femme et des enfants, attraperait sans doute un cancer et mourrait comme il aurait vécu : misérablement. C'était pour ne pas tomber dans cette monotonie qu'il avait consacré presque 90% de son temps à mutiler son âme, laissant les 10% pour les activités normales et bénéfiques d'un jeune homme.

Personnage apathique par sa capacité à vouloir en faire le minimum dans ce qui ne le concerne pas - à croire que le minimum lui réussi, - n'étant pas résolu à vivre correctement et se soucier pour des lubies enfantines. Exsangue, anémique dans chacune de ses actions, cela lui va très bien. Keith n'est pas empathique mais il est étonnant qu'il ait conquit une certaine capacité d'analyse de l'esprit des autres, - en particularité leur défaut - pseudo défaut qui ressortiraient presque comme des qualités par rapport à lui. Paroles cependant éloquentes, même dans sa dégressivité la plus ridicule, il est capable d'émouvoir qui veut bien l'entendre. Parcimonieux dans ses quelques méditations, il n'en dira jamais assez sur lui pour laisser passer une quelconque once de sa véritable nature. Apparaissant toujours comme un être médisant aux pensées nihilistes - certainement le cas, mais ce n'est que la première phase de sa couverture.

Il savait les imiter chacune des mimiques de l'être humain. Spasme harmonieux, puits de démence qui le rend encore plus banale. Il est capable d’imiter l'amoureux, arracher le coeur de la belle et le détruire. Désaxé qui saura jouer le dragueur, l'abruti, préférence pour le sadique : son opposé en l’occurrence. Une impression de trouver que toutes vies est inutiles et que l'inutile est vanité.

Ses goûts
Ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas

Bof, je pense qu'en lisant ci-dessus vous comprendrez qu'il haït tout, se rapportant plus à la jalousie qu'à la désobligeance.

Histoire
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Et voilà que l'on en vient à évoquer son histoire. Evidemment Keith n'est pas né à seize ans, avant cela il eut deux, dix ou quatorze ans. Et alors que les secondes défilent pour l'approcher de l'éphémère, le présent qui à présent ne l'est plus devient le passé, et voilà que l'on s'attarde sur un présent quasi futuriste.En lisant son nom, on se doute que Keith a des origines américaines, et pour sur, il y a vécu la principale partie de sa vie : expliquant les excellentes notes en anglais ; mais ni Keith ni moi ne voulons nous attarder sur une histoire pseudo-dramatique. Quand les grandes vacances arrivent, il demande à rester dans l'académie, supposons donc que sa famille n'aura guère plus d'importance que autrui et n'aura pas influencé sa vision des autres, Keith est un désaxé, dément de nature, conservant ces traits misanthrope depuis qu'une conscience abrite son esprit.